Né vers 1795, colporteur à Lyon en 1819. Zacharie Boyer fut alors condamné à trois mois de prison et cinquante francs d’amende pour avoir tenu des propos séditieux dans les cabarets des quartiers populaires. Il ne semble pas qu’il ait été en même temps, comme beaucoup de ses collègues, distributeur de livres ou de brochures illégalement imprimés. Les termes employés dans le rapport qui le concerne permettent de penser qu’il n’avait pas simplement tenu des propos antiroyalistes, mais qu’il avait aussi manifesté son irritation du retour des nobles.
SOURCE : Arch. Nat., BB 18/995.