BRÉANT Augustin, Pierre, Placide

En 1832, avant son mariage, demeure avec sa mère à Dieppe au Faubourg de Pollet, puis à Louviers rue de Lille (en 1834), puis de nouveau à Dieppe (1835), où naquirent plusieurs enfants jusqu’à au moins 1846.
En 1832, à Louviers (Eure), il était journalier. En 1834, à Louviers, il était perruquier. En 1835 à Dieppe, il était maitre perruquier, et demeurait rue Saint-Jacques, n°14. En 1846, à Dieppe, il était marchand de sabots sur l’acte de naissance de sa fille Elisa. Il habitait alors 75 rue Descelliers.
Perruquier aux Grandes-Ventes (Seine-Inférieure) en 1855. Il est dit de Bréant ainsi que de Harlay*, fabricant de chaises à Appeville, commune d’Hautot (Seine-Inférieure) : « Socialistes révolutionnaires d’une exaltation d’idées et d’une violence de caractère si extrêmes et si notoires qu’ils furent arrêtés lors du voyage de l’empereur à Dieppe [du 20 août au 9 septembre 1853], et retenus pendant tout le séjour de Sa Majesté. »
Le 16 janvier 1832 à Louviers, il s’était marié avec Catherine Emilie Le Monnier, couturière.
Voir comme socialistes ou démocrates-socialistes en Seine-Inférieure jugés dangereux en 1855 : Coudre Eugène*, Dupuis*, Fallu Ludovic*, Harlay Louis*, Lebrasseur Pierre*, Lemoine Charles*, Leroux* (aubergiste à Montivilliers), Leroux* (tailleur à Montivilliers), Levié*, Lherner Édouard*, Ménard Auguste*, Meslay Henry*, Meyer Henri*, Morel* (Dr), Morel* (menuisier à Montivilliers), Moulin*, Rocher*, Rosay Victor*, Rouey*, Scelles (Dr)*.