Né à Vieillevigne (?) (Loire-Inférieure), mort en février 1859 à Saint-Étienne (Loire). Il était aubergiste à Saint-Étienne, 2, place Chavanelle, sous la Seconde République et pendant les premières années du Second Empire. Son café servait de lieu de réunion aux ouvriers passementiers et ferrandiniers, et aussi aux sociétés secrètes socialistes recrutant dans la classe ouvrière. Ainsi, Alexandre Brondelle fut-il arrêté le 5 mai 1856 comme membre des Vengeurs ou Pères de Famille. Il bénéficia d’un non-lieu le 1er août. Voir Akermann Claude*.
Le compagnon ferrandinier du Devoir Jean-Baptiste Curat épousa sa veuve. Dès lors, depuis septembre 1856, (erreur de date ? La veuve de Brondelle serait-elle devenue veuve avant la mort de son mari ?) le café Curat joua dans la vie clandestine du compagnonnage ou Société des Ferrandiniers un rôle considérable. Voir Curat Jean-Baptiste*
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/417, P. 1371. — Arch. Dép. Loire, 10 M 49 et 93 M 1.