Par E. L. Newman
Maître peintre plâtrier, demeurant place Saint-Michel à Lyon (Rhône), IVe arrondissement. Communiste icarien, il écrivait à Étienne Cabet*, le 29 septembre 1842 :
Je la vois avancer d’une marche assurée
Le regarde calme et doux par l’amour éclairé
...
Car l’enseigne Justice
Méprisant le caprice
Guide partout son char par son ordre divin.
S’agit-il de l’un des soixante-neuf militants qui quittèrent la France pour une Icarie à créer en Amérique, à la veille de la révolution de Février, et qui signèrent au Havre une adresse à Cabet. Voir Buisson*. Ou alors s’agit-il de Benoît Buisson*, plâtrier peintre, militant actif de la Charbonnerie Réformée qui se manifesta à Lyon, vers 1841, dans les quartiers ouvriers des Brotteaux et de la Croix-Rousse ? (Voir ce nom.)
Par E. L. Newman
ŒUVRES : Poésies adressées à Étienne Cabet, Bibl. Hist. Ville de Paris, Ms. 1052, Papiers Cabet, 45 et 50.
SOURCE : Johnson, Christopher H., Utopian Communism in France, Cabet and the Icarians, 1839-1851, Ithaca, N. Y., Cornelle University Press, 1874, p. 137, 139, 140.