Né le 11 novembre 1761 à Pise (Toscane), mort le 16 septembre 1837 à Paris. Naturalisé français par décret de la Convention nationale du 27 mai 1793. Adepte de Gracchus Babeuf, néo-babouviste. Théoricien et praticien du communisme révolutionnaire.
Sa mère descendait d’une famille titrée de Sienne, son père relevait du patriciat de Florence. Sa famille était déjà représentée à Florence au Conseil des Cent, en 1295. Filippo Michele descendait en droite ligne d’un frère du grand artiste Michel-Ange, par une suite de juristes et de magistrats.
Il étudia probablement chez les Jésuites jusqu’à leur suppression en Toscane (1773), fut alors page du grand-duc Pierre-Léopold, le futur empereur Léopold II qui, en prince éclairé, contribua à transformer la Toscane, développant les équipements publics, abolissant la peine de mort et la torture, confisquant les biens des criminels, sécularisant entre autres les biens du clergé et supprimant l’Inquisition. En 1778, il alla à l’université de Pise où l’enseignement était donné par des professeurs qui adhéraient au sensualisme de Locke et de Condillac et se réclamaient de Mably et de Rousseau. Il sortit de l’université avec un doctorat en droit, une prédilection pour Rousseau, et épousa en 1784 une jeune personne de la noblesse florentine, Elisabetta de Conti.
Il entra, probablement en 1786, dans une loge maçonnique de Florence de rite écossais où des « Illuminés », disciples du Bavarois Adam Weishaupt, interprétaient le Discours sur l’Inégalité et le Contrat Social dans un sens subversif du droit de propriété et de l’héritage.
Quoi qu’il en soit, il fonda à Florence, en 1787, une Gazzetta universale qui défendit par exemple, à propos des troubles politiques des Provinces-Unies, le point de vue des radicaux néerlandais. En 1789, il sympathisait avec la Révolution française au point de gagner la Corse pour en soutenir le projet. Il avait choisi la Corse, parce que ses habitants étaient célèbres par leur lutte continue contre l’oppression. Il édita pour eux un Giornale patriottico di Corsica et fonda des clubs en 1790. Il était à Bastia en 1791 quand éclata une émeute favorable au clergé réfractaire, et comme il appartenait à la nouvelle administration départementale et s’y occupait justement des questions ecclésiastiques, il fut pris à partie dans les rues, enchaîné et renvoyé en Toscane, où on l’emprisonna. À la demande de l’Assemblée constituante, la police florentine le relâcha, pour l’appréhender à un nouveau voyage, l’expulser à Gênes, d’où il revint en Corse. Il est possible que les longs séjours en Corse de Buonarroti aient attiré son attention et sa compréhension sur la lutte des paysans corses contre les transformations de la propriété et de l’exploitation rurale au profit exclusif des grands propriétaires par le biais du cantonnement.
L’expérience des habitudes communautaires corses, après celle des habitudes communautaires des paysans toscans, aurait ainsi eu pour Buonarroti une valeur comparable à celle de l’expérience de la campagne picarde pour Babeuf.
Buonarroti participa à l’expédition française en Sardaigne de janvier 1793, et, comme Bonaparte, se prononça contre Paoli dans les affaires corses.
Venu à Paris pour sa naturalisation, il fréquenta la maison des Duplay et Robespierre, sans appartenir cependant au cercle des intimes du menuisier et de son locataire.
Retournant en Corse avec une mission du Conseil exécutif dans l’été 1793, il fut incarcéré à Lyon par les rebelles. Il passa la fin de 1793 et le début de l’année 1794 en voyages entre Paris et la Corse, jusqu’à sa nomination par Augustin Robespierre et Saliceti en qualité de Commissaire national pour les territoires conquis à l’est de Menton (avril 1794). Il chercha à faire de son chef-lieu, Oneglia, avec une société populaire, un comité de surveillance et des discours civiques, un centre de propagande révolutionnaire. Robespierriste, il continua ses fonctions, avec une société populaire « épurée » longtemps après le 9 thermidor, et ne fut révoqué puis emprisonné à Paris qu’en mars 1795, pour avoir illégalement décidé, prétendit-on, la confiscation des terres d’un patricien génois.
C’est à la prison du Plessis où il demeura jusqu’en octobre 1795 qu’il entra en contact avec nombre de futurs babouvistes, et avec Babeuf lui-même qui y passa quelques semaines, de son transfert d’Arras à sa libération, en vertu de l’amnistie, comme Buonarroti.
Membre de la Société du Panthéon dès novembre 1795, Buonarroti en était le président lorsque Bonaparte ferma ses portes le 28 février 1796. En même temps il était en relations avec les bureaux des Affaires extérieures du Directoire, car il agissait dans l’intérêt de la politique française parmi les patriotes italiens et piémontais exilés et les Néerlandais, s’efforçant de coordonner des insurrections locales avec l’avance des armées françaises. Il en était encore ainsi, malgré le changement d’orientation politique du Directoire, au moment de la conspiration babouviste, à la direction de laquelle il jouait un grand rôle. Ainsi son arrestation du 10 mai 1796 coïncidait-elle avec un soulèvement à Amsterdam qu’il avait peut-être contribué à préparer.
Condamné par la Haute Cour de Vendôme à la déportation, Buonarroti fut envoyé en juillet 1797 à Cherbourg, pour être détenu, au moins provisoirement, avec Blondeau, Cazin, Germain et Moroy, dans un fort de la rade, le fort National de l’île Pelée. Il y endura la faim, le froid, protestant en toute occasion, ainsi que ses camarades, contre les conditions matérielles détestables de l’emprisonnement. Du moins avait-il sur eux l’avantage d’avoir auprès de lui sa compagne Thérèse Poggi, qui passait auprès de tous pour la légitime Mme ou Citoyenne Buonarroti.
Sur le plan politique, Buonarroti, incarcéré, ne cessa pas de s’intéresser au développement des affaires italiennes, grâce à des correspondances secrètes avec d’autres exilés comme l’a montré récemment Anna-Maria Rao ; il ne cessa pas non plus de s’élever, dans des adresses au Directoire puis à Bonaparte Premier Consul, contre l’illégalité du procès de Vendôme.
Transféré avec ses camarades dans l’île d’Oléron, au printemps de 1800, soumis à un régime de surveillance policière et militaire, il fut enfin envoyé en résidence surveillée pure et simple à Sospel (Alpes-Maritimes) en décembre 1802. C’est là qu’il commença à poser les bases des sociétés secrètes européennes dont il allait désormais s’occuper jusqu’à sa mort.
De cette activité clandestine, la police ne sut visiblement rien et elle lui accorda en 1806 son transfert à Genève : il se plaignait des sentiments rétrogrades et antifrançais des habitants de Sospel et demandait à Fouché et à Réal, maîtres de la police impériale, de vivre parmi des gens qui soient « français, calvinistes et éclairés ». En fait il comptait surtout avoir les coudées plus franches sur le lac Léman pour tenir en main la gigantesque entreprise de conspiration républicaine et égalitaire à laquelle il se vouait.
De Genève où il séjourna une première fois entre 1806 et 1813, Buonarroti se mêla par exemple à l’activité des Philadelphes du colonel Oudet, du général Malet et de Rigomer Bazin. Il fut, en 1807, comme Henri de Saint-Simon, l’un des abonnés de la curieuse revue de Rigomer Bazin, les Lettres philosophiques. Vénérable à partir de 1811 de la loge maçonnique genevoise des Amis sincères, c’est à l’abri de la franc-maçonnerie qu’il multiplia les initiations et les rites propres à sélectionner les chefs d’une révolution européenne, républicaine et égalitaire. Les noms et les formulaires de la société secrète buonarrotienne changent : Sublimes Maîtres parfaits en 1809, Monde vers 1828, Charbonnerie française à Bruxelles avant et après 1830, l’essentiel était partout le même : seuls ceux qui étaient initiés aux Hauts Grades savaient que la société secrète tendait à l’instauration du communisme, les autres, et plus ou moins selon leur place dans la hiérarchie, ne connaissaient que les buts politiques de la conjuration et recrutaient, sur une base politique, à l’intérieur de la franc-maçonnerie, de nouveaux conjurés. La franc-maçonnerie dans son ensemble ignorait bien sûr le rôle protecteur qu’elle jouait pour une organisation dont elle aurait désavoué certainement les buts de révolution sociale, si elle les avait connus, qui étaient très éloignés des buts philanthropiques et du libéralisme dominant dans les loges.
Il est possible qu’en 1812 Buonarroti ait eu, au moment de l’affaire Malet, et en relation avec elle, une activité un peu voyante qui ait attiré sur lui l’attention des policiers. Il a laissé entendre qu’il avait eu une certaine part à l’aventure d’octobre 1812 et il plaça désormais dans son Panthéon républicain, près de Robespierre, de Saint-Just et de Babeuf, le colonel Oudet tué à Wagram au combat, en 1809, et le général Malet que la « veulerie » du peuple de Paris abandonna au peloton d’exécution, un peu comme l’apathie populaire, en 1797, avait abandonné Babeuf à l’échafaud de Vendôme. Toujours est-il qu’en 1813 et 1814, la police lui assigna Grenoble comme lieu de séjour. On vit Buonarroti à Grenoble non seulement subsister de leçons de musique, comme à Sospel et à Genève, mais encore produire des opéras que la censure du préfet de l’Isère examinait avec soin.
L’Empire tombé, Buonarroti retourna à Genève et y demeura jusqu’à son expulsion par les autorités du canton, en 1823. Il se rendit alors à Bruxelles où il retrouva d’anciens révolutionnaires français en exil comme Vadier et y acheva la rédaction puis procéda en 1828 à la publication de l’ouvrage qui allait désormais assurer sa notoriété : Conspiration pour l’Egalité, dite de Babeuf.
Après cette publication, Buonarroti énonça des projets concrets pour la Belgique, la France, l’Italie et le reste de l’Europe dont, dès septembre 1829, Charles Teste était le vecteur principal. On ne connaît pas très précisément les liens de cette action avec les formes nouvelles de la Charbonnerie. Il écrivit à Teste de Bruxelles début août 1830 que les accords de conspiration conclus avant les journées de Juillet restaient valables, que la « révolution » de Juillet ne suffisait pas, car la véritable révolution sociale en France sera une œuvre de longue haleine exigeant en même temps la propagande publique et les complots secrets, et qu’il fallait abattre sans attendre les gouvernements despotiques en Allemagne, en Italie et dans beaucoup d’autres pays... Il préconisait d’unifier dans toute l’Europe les tentatives dispersées, grâce à un réseau souterrain serré.
Rentré à Paris vers le 30 août 1830, Buonarroti dut faire sa place au sein de l’émigration italienne très divisée, active mais peu réaliste. Il s’appuya surtout sur la Société des Amis du Peuple où Teste était très influent. S’adressant plus facilement aux jacobins réfugiés à Oneglia (Oneille), où il s’était trouvé en 1794 et ville que Blanqui évoquera dans son rapport parmi les garnisons à conquérir, il s’opposa au Comité Misley-Menotti qui nourrissait également le projet de reconquérir l’Italie pour y établir une monarchie constitutionnelle en s’appuyant sur Lafayette, Laffitte, Lamarque, Mauguin, Dupont, c’est-à-dire les membres du « comité cosmopolite » qui proposait une révolution libérale constitutionnelle en Espagne et en Italie. Ayant la majorité au Directoire de la Junte de la libération de l’Italie créée le 15-20 janvier 1831 et ne voulant avancer qu’à coup sûr, il sollicita certainement l’aide de personnalités comme Lafayette — dont il se méfiait cependant depuis décembre 1830 — pour obtenir du gouvernement français une déclaration du principe de non-intervention, en même temps qu’il tentait de préparer une expédition en Italie et l’invasion de la Savoie. Après l’expédition de Savoie fin février 1831, décidée malgré son désaccord, grâce à des initiatives parallèles et qui fut réprimée dès son départ de Lyon (Rhône), il démissionna vers le 15 mars du directoire et probablement de la junte. Il avait publié deux manifestes proclamant à la fois une « république une et indivisible des Alpes à la mer » et la triade mazzinienne, « indépendance, unité, liberté ». Il reconstruisit après Juillet une Charbonnerie réformée avec deux grades et une direction anonyme (1832) puis la Charbonnerie démocratique universelle (1833). Il est également intéressant de noter que, selon H. Carnot, il assista à quelques conférences saint-simoniennes, où il aurait été accueilli avec beaucoup d’égards. « Mais, commente également Carnot, il ne tarda pas à s’éloigner ; le socialisme de 1830 ressemblait trop peu, sans doute, à la République des égaux. »
Les dernières années de sa vie, à Paris, ne furent pas sans péripéties. Il partageait son temps entre l’hôtel de Voyer d’Argenson, son protecteur permanent, et un petit appartement où vivait la compagne de ses dernières années, Sarah Desbains, qui mourut en avril 1835, et gardait un contact permanent avec les républicains en lutte. En 1835, à 73 ans, presque aveugle et épuisé par de longues années de luttes et d’exil, il accepta de défendre l’un des accusés d’avril 1834, Adrien Recurt, mais il eut la surprise de voir son nom parmi les signataires de la protestation et de la lettre des défenseurs des accusés d’avril, publiées les 6 et 11 mai 1835 et dont il ignorait l’existence. Il chargea une première fois Blanqui, l’un des moteurs de cette défense, de transmettre à l’ensemble des « conseils et défenseurs » son « mécontentement à l’égard de l’apposition de [son] nom à son insu », plainte dont « les citoyens Blanqui, d’Argenson et Michel » (coauteur des lettres) furent témoins. La seconde fois, le 11 mai, il écrivit officiellement à la Cour des pairs et aux défenseurs. Bien que les lettres de protestation de Buonarroti aient été publiées en 1910, il est en général considéré comme l’un des défenseurs, collectivement signataires de ces textes. De plus, lorsqu’il est fait état de la réalité, ce sont « les citoyens Blanqui, Davignon et Michelet » qui sont pris à témoin, sans doute par suite d’une erreur de transcription.
À Bruxelles, puis à Paris, Buonarroti, patriarche de la Révolution, inspira le renouveau néo-babouviste. Les historiens agitent la question de savoir si le babouvisme tel qu’il apparaît dans la Conspiration est le reflet fidèle ou non du babouvisme de 1796-1797. Sans être oiseux, le problème n’a malgré tout qu’une importance secondaire. Plus intéressantes seront pour nous les publications, nombreuses depuis 1845, qui tendent à préciser l’influence idéologique, connue en gros de longue date, de Buonarroti sur les révolutionnaires européens en Italie, en Belgique, en Angleterre, en Allemagne par l’intermédiaire des adhérents de la Ligue des justes, et en France (Auguste Blanqui, Godefroy Cavaignac, Laponneraye, Napoléon Lebon, Charles Teste, Voyer d’Argenson, Dézamy, entre autres). Ces publications confirment d’après les documents des archives les plus diverses que Henri Heine avait raison d’écrire qu’au début de la monarchie de Juillet et jusqu’en 1841 la Conspiration était un livre très répandu parmi les prolétaires et les républicains radicaux de France. D’autres publications consacrées à l’activité clandestine incessante de Buonarroti révélèrent petit à petit l’ampleur de cette activité. Ainsi peut-on dire que Buonarroti fut un des chefs de la Charbonnerie européenne, peut-être qu’il en fut le principal chef, qu’il orienta quelques franges de la franc-maçonnerie vers la classe ouvrière et la république, ce qui eut comme corollaire d’orienter la classe ouvrière républicaine et les jeunes républicains d’origine bourgeoise vers les formes et les pratiques inspirées de la franc-maçonnerie. Et au total, si, après 1797, son influence dans les événements historiques ne saute plus aux yeux, elle s’exerça en profondeur, à l’insu même de ceux qui la subissaient, comme un des foyers d’ébranlement des sociétés de classes et des régimes conservateurs et monarchiques.
ŒUVRES : Histoire des société secrètes de l’armée, 1815. — Giornale patriottico di Corsica (Des extraits des 32 premiers numéros ont été republiés dans le Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, numéros 389-392 et 421-424 ; la collection, qui commence le 3 avril 1790, n’est conservée par aucune bibliothèque française). — Parmi les nombreuses brochures : Précis historique concernant P. Buonarroti qui se présente à la Convention nationale pour demander un décret de naturalisation, in-8°, s. d. (British Museum, F. 1120, 9). — Conspiration pour l’Egalité, dite de Babeuf, Bruxelles. 1828, 2 volumes in-8°, a été réédité en 1957, aux Éditions sociales, à Paris, en 2 vol in-12, par les soins de Robert Brécy et d’Albert Soboul, avec préface de Georges Lefebvre et bibliographie de J. Dautry, qu’il convient de mettre à jour. —Observation sur Maximilien Robespierre, présentées par Charles Vellay, in Revue historique de la Révolution française, tome III, Paris, 1912, p. 476-487. — La conjuration de Corse, édition établie et présentée par Jacques Crozier, Éditions Centofani, Bastia, 1997.
SOURCES : Bib. Nat., Manuscrits, NAF 20 803, particulièrement f° 239 et 240, 20 804. — Hippolyte, Lazare Carnot, Sur le saint-simonisme, lecture faite à l’Académie des sciences morales et politiques, Paris, Picard, 1887, in-8°, 45 p — Paul Robiquet, Buonarroti et la secte des égaux. D’après des documents inédits, Paris, Hachette, 1910, qui reproduit de nombreux textes, dont certains de manière fautive. — Samuel Bernstein, Buonarroti, Paris, 1948, in-16, 270 p. — Alessandro Galante Garrone, Buonarroti e Babeuf, Turin, 1948, in-8°, 282 p. et sa traduction : Buonarroti et Babeuf, Paris, Champs libre 1973. — Armando Saitta, Filippo Buonarroti. Contributi alla storia della sua vita e del suo pensiero, Rome, 1950-1951, in-4°, 2 vol., qui reproduit de nombreux textes d’après les Manuscrits de la Bib. Nat. — A. Galante Garrone, Filippo Buonarroti e i rivoluzionari dell’Ottocento, Turin, 1951, gr. in-8°, 514 p. et sa traduction : Alessandro Galante Garrone, Philippe Buonarroti et les révolutionnaires du XIXe siècle, Paris, Champ libre 1975. — Jacques Godechot, « Buonarroti. Analyse de récents travaux italiens », dans Informations historique, septembre-décembre 1952. — A. Lehning, « Buonarroti and his International Secret Societies », dans International Review of Social History, n° 1 de 1956. — Maurice Pianzola, « Filippo Buonarroti in Svizzera », dans Movimento operaio, 1955. — Élizabeth L. Eisenstein, The First Professional Revolutionist : Filippo Michele Buonarroti (1761-1837) , Cambridge (Massachusetts), 1959, in-8°, X — 205 pages. — J. Kuypers, Buonarroti et ses sociétés secrètes d’après des documents inédits (1824-1836) ; Bruxelles, 1960, in-8°, 152 pages. — M. Dommanget, « Buonarroti et Blanqui », in Babeuf et les problèmes du babouvisme, colloque international de Stockholm, 1960, Paris, Éditions sociales, 1963. — Maurice Dommanget, Auguste Blanqui. Des origines à la Révolution de 1848. Premiers combats et premières prisons, Paris, Mouton, 1969. — Arthur Lehning, De Buonarroti à Bakounine. Études sur le socialisme international, Paris, 1977. — Jacques Grandjonc, Communisme/ Kommunismus/ Communism. Origine et développement international de la terminologie communautaire prémarxiste des utopistes aux néo-babouvistes, Trier, Karl Marx Haus, 1989. — L.-A. Blanqui, œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993. — Albert Soboul, (di.), Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF, 1989. — Notes de C Mazauric et J. Risacher.