Étudiant en droit à Poitiers, Adolphe Caillé provoqua l’agitation dans les milieux étudiants. Il se mobilisa en janvier 1831 à la suite de la protestation des étudiants. Il fut rédacteur de L’Écho du Peuple, de Poitiers, lié à la Société des Droits de l’Homme. C’est sans doute lui qui fut parmi les défenseurs des accusés d’avril. Il est possible encore que ce soit lui qui soit évoqué dans une lettre de Crevat* saisie sur Spirat*, en 1835, où il apparaît comme responsable d’un groupe.
SOURCES : Gazette des Tribunaux, 18 avril 1835. — Le Moniteur Universel, 11 août 1836 (compte rendu du procès des poudres) — Cour des pairs, Affaire des 12 et 13 mai 1839. Rapport fait à la Cour par M. Mérilhou, Imprimerie royale, 1839-1840. — J.-C. Caron, La Jeunesse des Écoles, Paris 1815-1848, thèse de doctorat, Paris I, 1989. — L.-A. Blanqui, œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993.— Note de J. Risacher.