Né vers 1801, menuisier. Callien avait participé à des mouvements de coalitions ouvrières. Membre de la Société des Familles, il fut prévenu d’association illicite et de port d’armes et munitions qu’il prétendait détenir depuis le 29 juillet 1830, il fut inculpé au procès des poudres, en août 1836. Bien que le ministère public cherchât à assimiler son rôle à celui de Lisbonne*, il lui fut facile de prouver que ses munitions étaient celles d’un amateur. Il sera quand même condamné à 18 mois de prison et 1 000 F d’amende et ne semble pas avoir interjeté appel.
SOURCES : Le Moniteur Universel, 11 août 1836. — L.-A. Blanqui, œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993. — Note de J. Risacher.