Cuisinier, né à Cagnes (alors département du Var), vers 1825. Il demeurait à Toulon, 2, rue Saint-Cyprien. Le 3 décembre 1850, il fut arrêté avec Fouillé et quinze autres personnes. On l’accusait d’appartenir à une société secrète qui se réunissait dans le cabaret de son père, où il était employé. Il nia le fait. Ce qui est certain, c’est qu’en octobre 1850 la fusion entre les deux associations démocratiques la Vieille Montagne et la Jeune Montagne avait eu lieu dans cet établissement.
Le 28 août 1851, le commissaire central de police le signalait comme un socialiste « pur sang » exerçant la profession de cuisinier au « Restaurant sociétaire », sis, 10, rue La Fayette, à Toulon. Voir Fournier Étienne.
En mars 1854, sa mère née Sandraly Marie, était qualifiée d’aubergiste, « Mère des ouvriers boulangers, au n° 2 de la rue Saint-Cyprien ».
SOURCES : Arch. Dép. Var, IV M 21/2, 9 U 15/3. — Arch. de la IIIe région maritime. — Archives du port de Toulon, 2 A2/3. — Arch. Mun. Toulon, I2 police, 1848-1907.