CANDELET

L’un des deux « plus turbulents » parmi la trentaine d’ouvriers ferblantiers de Paris qui, en leur nom propre ou au nom de leurs camarades, demandaient une augmentation de salaire en novembre 1830. Condamné le mois suivant à trois jours de prison par le tribunal correctionnel. Comme le président l’interrogeait sur les raisons de sa résistance aux agents qui l’arrêtaient, Candelet répondit que c’était parce qu’on l’avait appelé jésuite. Alors le président : « On entend par jésuite un mauvais citoyen. Ainsi vous n’aviez pas le droit de vous plaindre de cette qualification, puisque vous troubliez l’ordre. » Voir Bedot*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article28025, notice CANDELET , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Gazette des Tribunaux, 11 décembre 1830.

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