CANU Benjamin

Ouvrier bijoutier. Il avait été arrêté à Paris dans un rassemblement qualifié de séditieux, le 21 mai 1835, boulevard Saint-Martin. Libéré le 12 juin, il était de nouveau appréhendé le 26 juin et incarcéré pendant quelques jours. Il s’établit peu après à Alençon (Orne) pour essayer de se vendre comme remplaçant et n’y parvint pas.
Dans l’auberge où il logeait, il déclarait : « Nous sommes plus de cent mille qui avons juré de tuer le roi... Je suis républicain fini. » Il avait gravé sur le mur de la salle à manger de cette auberge une poire et l’inscription : Louis-Philippe. Canu a juré mort au tyran.
Le 24 novembre 1835, la gendarmerie, qui avait reçu des renseignements précis, s’empara de lui. Mais, à l’indignation des autorités constituées de l’Orne, il fut acquitté par la cour d’assises du département.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article28046, notice CANU Benjamin , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Dép. Orne, série M, Police générale, liasse Troubles 1834-1837.

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