Né en 1808 à Suze-la-Rousse (Drôme). Maçon à Orange (Vaucluse). En 1833, il avait été condamné à seize francs d’amende pour cris séditieux ainsi que pour coups et blessures. Ardent propagandiste des sociétés secrètes républicaines et du socialisme, il participa activement à la riposte armée au coup d’État du 2 décembre 1851, à Orange. Il appartint au comité insurrectionnel. Il était en fuite lorsque la Commission mixte lui infligea la peine d’Algérie plus. Par décision du 6 décembre 1852, cette peine fut néanmoins commuée en surveillance policière. Voir Loursacq Antoine*
SOURCE : Arch. Dép. Vaucluse, série M.