Né vers 1832. Il fut compromis dans la « conspiration » dont la police impériale accusa Auguste Blanqui* en 1861. On lui reprocha d’avoir, en 1848, alors qu’il n’avait que seize ans, fréquenté assidûment les clubs. Son nom figurait sur une liste saisie chez Blanqui avec la mention « fuera » que la police lut « tuera » ce qui lui fit supposer que, dans la pensée de Blanqui, Caritte était capable de se livrer à un meurtre.
L’expertise démontra que le mot exact était réellement « fuera » ce qui signifiait probablement que Caritte demeurait en dehors de la ville.
SOURCES : I. Tchernoff, Le Parti républicain au coup d’État et sous le Second Empire, Paris, Pedone, 1901, rééd. 1906. — M. Dommanget, « La vie de Blanqui sous le Second Empire », dans Le Mouvement Social, avril-juin 1961.