Par Thérèse Burel
Né le 21 novembre 1886 à Saint-Denis-sur-Loire (Loir-et-Cher) ; syndicaliste cheminot du Loir-et-Cher.
Engagé volontaire pour quatre ans en 1904, employé depuis 1909 à la Compagnie des chemins de fer d’Orléans, Maxime Daudin était, en 1918, facteur comptable et manutentionnaire à la gare de Blois (Loir-et-Cher). En septembre 1918, secrétaire de la section syndicale des cheminots de Blois (ligne de Mer à Amboise et ligne de Romorantin), il déclarait ne s’occuper que des questions professionnelles (un rapport du Commissaire spécial de Blois du 5 septembre 1918 mentionnait : « d’après Daudin, la section comprendrait quarante adhérents »). En juillet 1919, il ne figurait pas au nombre des organisateurs ou participants de la réunion à Blois de quarante-cinq cheminots qui décidaient, à l’appel de la CGT, la grève générale de 24 heures pour le 21 juillet.
Par Thérèse Burel
SOURCE : Arch. Dép. Loir-et-Cher, série M.