CARRÉ Jean

Né vers 1818 à Tours, où il demeurait. Maître cordonnier, notoirement connu comme communiste icarien, bien que n’ayant pas signé l’adresse publiée par Le Populaire de janvier-février 1845 et malgré les réserves de Cabet*. Jean Carré était le cordonnier de Blanqui*, auquel « il apportait de l’ouvrage », et il avait donc de bonnes raisons pour aller le voir à l’hôpital de Tours. Après les émeutes des grains qui débutèrent le 21 novembre 1846, il fut inculpé aux procès de Tours et Blois. Il y déclara, entre autres, qu’il avait lu le Voyage en Icarie, dont il approuvait les idées et où il avait trouvé la preuve que le système actuel présentait beaucoup d’imperfections. Il fut condamné à 5 jours de prison.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article28138, notice CARRÉ Jean , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Les communistes à Tours, réflexions sur leur procès. Persécution de police à Blois, Blois, imprimerie de Félix Jahyer, 1846. — Étienne Cabet, Le voile soulevé sur le procès communiste à Tours et Blois, Paris, Bureau du Populaire, mai 1846. — M. Dommanget, Auguste Blanqui. Des origines à la Révolution de 1848. Premiers combats et premières prisons, Paris, Mouton, 1969. — L.-A. Blanqui, œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993. — Note de J. Risacher.

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