Ouvrier maçon employé aux travaux des fortifications de Paris, à la Villette. Organisateur, avec Cautru et Canoradi, d’une manifestation et d’une grève pour obtenir le paiement immédiat de salaires dus (16 juillet 1842). L’entrepreneur, invoquant des raisons de comptabilité et de gestion, prétendait ne payer, lorsque le 1er ou le 15 tombaient un jeudi, que le samedi de la semaine suivante. Comme Cautru et Canoradi, Carrier fut condamné à quinze jours de prison. Voir Canoradi*, Cautru*.
SOURCE : Gazette des Tribunaux, 4 septembre 1842.