CASTERA Noël.
Par M. Cordillot
Journaliste et publiciste quarante-huitard de tendance républicaine avancée. Il fut le rédacteur d’une série d’opuscules très populaires parus sous le nom de grandes figures du mouvement révolutionnaire et destinés à contrer les calomnies répandues à profusion par les différents libelles de Chenu et consorts.
De septembre 1849 à février 1850, Noël Castera fut le rédacteur en chef-gérant du Correspondant de Paris, moniteur des communes, dont les bureaux étaient installés au Palais national. Entré ensuite comme rédacteur en chef au Quotidien de Paris, il participa en 1850 au lancement du Réveil du Père Duchêne, aux côtés de Marcel G. Deschamps* (2 numéros ont paru en mars et avril 1850, tirés à 20 000 exemplaires).
Par M. Cordillot
œUVRE : Le Triomphe de la liberté, ou histoire la plus complète, la plus exacte, la plus détaillée de la Révolution des 22, 23 et 24 février 1848, Paris, Robert, 1848, in-18, 252 p. — (avec Lubatti) Réponse aux deux libelles : les Conspirateurs et la Naissance de la République, de Chenu et de Delahodde, d’après des lettres, pièces et documents fournis ou publiés par Caussidière, ex-préfet de police, par le citoyen Jules Miot, représentant du peuple, Paris, au Palais national, 1850, in-12, 88 p. — (avec Lubatti) Les Sicaires de la réaction au pilori, Paris, au Palais national, 1850, in-18, 34 p. —La Vérité sur la Préfecture de police pendant l’administration de Caussidière. Réfutation des calomnies-Chenu, par Pornin, ex-commandant en chef des Montagnards, Paris, au Dépôt central, 1850, in-12, 101 p.
SOURCES : Voir œuvres.