Né à Rambervillers (Vosges) le 5 février 1831 ; jardinier ; emprisonné pour outrages publics envers un ministre du culte catholique.
Jardinier, d’« opinions exaltées », Jean Christophe fut poursuivi devant le tribunal correctionnel d’Épinal, le 28 février 1851, à la suite d’une émeute qui s’était produite au cimetière de Rambervillers. Le curé, en avance sur un convoi qu’il accusait de « traîner exprès », était reparti sans attendre l’assistance. On l’avait pris à partie assez vivement, en criant : « Si c’était un riche, on aurait attendu. » Christophe fut condamné à trois mois de prison et 300 F d’amende pour outrages publics envers un ministre du culte catholique. Il était probablement parent de Paul, Sébastien Christophe (né à Rambervillers le 27 mai 1832, décédé le 10 juin 1868), également jardinier à Rambervillers, classé en 1855 parmi les socialistes de la deuxième catégorie (les moins dangereux).
SOURCES : Arch. Dép. Vosges, 8 bis M 6. — Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, série U, corresp. du procureur général.