Maître de musique à Besançon, il fut condamné à l’internement par la Commission mixte du Doubs, en 1852. Son dossier le présente comme un « socialiste », et comme un « homme d’action ». Réfugié en Suisse, il fut gracié à l’occasion de la naissance du prince impérial et écrivit à l’Empereur une lettre de reconnaissance, où il prenait l’engagement solennel de se soumettre au gouvernement.
SOURCE : Arch. Dép. Doubs : Dossier des inculpés à la suite du coup d’État du 2 décembre.