Né vers 1814. Ouvrier chaudronnier et mécanicien ajusteur à Douai (Nord). Démocrate socialiste. Il fut emprisonné pour six mois au moment du coup d’État. Des perquisitions effectuées à son domicile, le 27 décembre 1855, lors des recherches concernant la société secrète « la Cocotte », permirent de découvrir des écrits démocrates-socialistes. Lors du procès de juin 1856, il protesta vigoureusement contre l’accusation de républicanisme portée contre lui et prétendit qu’il avait voté deux fois pour l’Empereur. Il fut mis hors de cause. En 1882, on lui attribua une pension de 500 francs comme victime du coup d’État. Voir Charvigné Jean*
SOURCE : Arch. Dép. Nord, M 140/33, 141/69.