Né en 1825. Professeur au lycée de Brest (Finistère), révoqué en 1851 pour ses opinions démocratiques. Il perdit un emploi de bureau à Poitiers (Vienne) pour les mêmes raisons. Propriétaire à Saint-Julien-l’Ars (Vienne), peu aisé, suppléant du juge de paix en 1858. La brigade de gendarmerie disait de lui qu’il était « en relations avec les rouges » de Poitiers, et qu’« il veut un licenciement complet de l’armée et une guillotine permanente dans chaque commune ».
SOURCE : Arch. Dép. Vienne, M 4/69.