COLIN Benjamin, Joseph [COLIN Joseph Marie Benjamin]

Par notice complétée par Gauthier Langlois

Né le 27 décembre 1818 à Vannes (Morbihan), mort le 16 juillet 1884 à Paris (XVIIIe arr.) ; séminariste puis homme de lettres, collaborateur ou directeur de plusieurs journaux républicains ; il était considéré par l’administration préfectorale comme « un des agents les plus exaltés du parti socialiste » du Morbihan. Expulsé suite au Coup d’État du 2 décembre 1851, il se réfugia à Jersey et Guernesey où il était l’un des proscrits les plus actifs politiquement. Il fut à l’origine de la loi de réparation des victimes du coup d’État, votée en 1881.

Son acte de naissance précise qu’il est né de Benjamin Colin, cloutier âgé de 28 ans natif de Beignon (Morbihan), et de Marie Dominique Guégan âgée de 33 native de la ci-devant paroisse Saint-Salomon de Vannes, mariés en cette commune le dix-huit février 1818 et demeurant Place du Poids public. Lui même était domicilié en 1850 à Vannes, 15, rue Saint-Guenhaël.

Malgré une origine modeste Colin fit des études supérieures, au séminaire de Vannes et peut-être à l’université : il se présentait en 1859 comme bachelier ès-arts. Devenu prêtre, il exerça comme professeur de latin mais quitta l’habit ecclésiastique vers 1846. Selon le témoignage d’un de ses élèves : « Un jour à ma profonde stupéfaction, mon professeur entra dans la chambre où je « thémais » péniblement, vêtu d’habits laïques et riant comme un fou, son père le suivant en souriant comme toujours, sans avoir l’air étonné. Tu as bien fait, tu as bien fait, disait le vieil homme, qui adorait son fils, le seul qui lui restait au monde à aimer. Mieux vaut faire un bon citoyen qu’un mauvais prêtre et Benjamin me dit en riant : Enfin mon cher petit Théo, j’ai lâché cette soutane qui me pesait comme une tunique de Nessus, je suis et je veux être un homme libre, ouvrier, écrivain, soldat ou marin, peu m’importe, mais libre sous le grand ciel bleu, libre d’aimer la femme qui sera la mère de mes enfants, je suis sorti de la théocratie, de la noire phalange et je n’y veux plus rentrer. Alors, en se levant il cria : Vive la Liberté ! ».

Quand vint la Révolution de février 1848 Colin se déclara résolument républicain et disciple de Ledru-Rollin. Il avait hérité des convictions républicaines de son père, volontaire de 1792. Il exprima ses convictions en collaborant à L’Indépendant du Morbihan qui venait d’être créé par Louis Quenniec et en publiant des volumes ou des brochures, dont le contenu avait déjà paru parfois dans le journal. Ainsi L’Agonie du vieux monde, brochure d’abord insérée dans L’Indépendant en novembre 1849. Colin donna à L’Indépendant, le 5 février 1850, « Un Breton aux Proscrits », en réponse au « Salut des Proscrits » de Gabriel Hugelmann, alors en jugement devant la cour d’assises de Vannes avec un groupe de déportés de juin 1848, pour prétendue mutinerie. Le poème de Hugelmann avait antérieurement été accueilli par L’Indépendant.
Colin disait aux camarades de Huguelman :
Dans l’antique Bretagne où le peuple sommeille,
(...)
Coupables d’aimer trop la grande République,
Vous êtes transportés sous forme juridique.
Sans s’arrêter à la qualité médiocre de ces vers, le parquet retint comme chefs de poursuite : l’« apologie de faits qualifiés crimes et délits par la loi », et l’« attaque au respect dû aux lois ». Il fut jugé, ainsi que Quenniec, administrateur-gérant de L’Indépendant du Morbihan. Tous deux furent condamnés à dix jours de prison et à cent francs d’amende, l’un pour avoir écrit, l’autre pour avoir publié « Un Breton aux Proscrits » (20 mars 1850).

Quand parut Le Prêtre, brochure en vers imprimée à Vannes chez Quenniec et vendue 0 F 15, avec en épigraphe : « Ils ont fait de la maison de mon père une caverne de voleurs », Colin et Quenniec furent accusés d’outrages publics aux ministres des différents cultes à raison de leurs fonctions, mais après une plaidoirie habile de l’avocat lorientais Ratier, ils furent acquittés tous les deux par la cour d’assises de Vannes, le 19 mars 1850. Colin signa son triomphe en publiant un poème vengeur Aux aboyeurs du parti clérical, avec en épigraphe une citation de Victor Hugo : « Je ne vous confonds pas, vous, parti clérical, avec l’Église, pas plus que je ne confonds le gui avec le chêne. »

Ces faits mettaient Colin, classé comme républicain montagnard, dans le collimateur de la Réaction. En 1850, suite à la tentative du représentant montagnard Alphonse Gent de fédérer les sociétés secrètes du Sud-Est, affaire dite du « Complot de Lyon », Colin fut impliqué. Selon le journal normand Le Haro, « Le citoyen Benjamin Colin, de Vannes, avait été enlevé à sa famille et à ses affaires, et conduit, entre deux gendarmes, à Lyon, comme impliqué dans le grand complot. C’est un voyage de deux cents lieues, pendant lequel le citoyen Colin a couché de prison en prison, et parfois les menottes aux mains. Or, savez-vous ce que la justice lui a dit à son arrivée à Lyon ? « Monsieur, nous sommes bien fâchés du malentendu dont vous avez été victime ; nous pensions que vous étiez toujours à Vannes ; l’on s’est trop hâté de vous faire partir ; voila dix jours que nous avons envoyé l’ordre de vous mettre en liberté ». Tels sont les faits qui résultent d’une lettre que M. Colin adresse de Lyon au National de l’Ouest, et dont la gravité ressort assez d’elle-même. Quel pays que celui où un citoyen peut être arbitrairement privé de la liberté, conduit à deux cents lieues de chez lui comme un malfaiteur, puis comme la justice s’est trompée, jeté sur la rue dans une ville où il peut ne connaître personne, et où la seule ressource est de mourir de faim ou d’implorer la charité publique ».

Considéré comme l’un des chefs et principaux agents de la propagande socialiste dans le département du Morbihan, Colin fut arrêté, le 6 décembre 1851, suite au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, et mis en prison à Vannes. La Commission mixte du Morbihan décida son expulsion sur le motif suivant : « Ex instituteur, précédemment compromis comme correspondant d’une société secrète qui a été poursuivie à Lyon en novembre 1850 ». Relâché le 3 février 1852 au terme de trois mois d’emprisonnement illégal, il reçut la notification de son expulsion le 30 mars dans les termes suivants :

« Le préfet du Morbihan fait savoir au sieur Colin (Benjamin) domicilié à Vannes, que par suite de la décision de la Commission départementale et en vertu des ordres du Gouvernement, il lui est enjoint de sortir du territoire français dans le délai de 8 jours, à partir de la notification qui lui sera faite du présent acte. Le préfet du Morbihan, Boulage ».

Avec Quenniec et Ratier il se réfugia à Jersey où il fit la connaissance de Victor Hugo. Il s’y révéla l’un des proscrits les plus actifs politiquement. Il publia plusieurs brochures politiques dont un appel des français à faire la révolution. Pour ces raisons, il était sous la surveillance des mouchards de la police de Napoléon III et du vice-consul français Laurent. Aussi, ce fut à la surprise générale que Colin soit compris dans le décret d’amnistie du 2 février 1853. Cette mesure, erreur ou manœuvre du gouvernement impérial, jeta le trouble dans la communauté des proscrits. En réponse Colin fit imprimer une déclaration constatant qu’il n’avait pas sollicité sa grâce. Dans une autre brochure il publia la liste des proscrits de Jersey rentrés en France à la suite de demandes en grâce, montrant ainsi qu’il ne faisait pas partie de ceux qui s’étaient compromis. En conséquence le Ministre de la police décida qu’il maintenait la mesure d’expulsion à son égard et qu’il serait arrêté s’il rentrait en France. Le préfet du Morbihan en informa la presse par une lettre datée du 4 avril.

Un rapport du vice-consul français adressé au ministère de l’intérieur affirmait que Colin faisait partie des soixante-seize démocrates qui se seraient réunis, en août 1853, pour tirer au sort celui d’entre-eux qui frapperait le tyran Napoléon III. Parmi ces hommes dangereux étaient cités : Auguste Le Maout, pharmacien de Saint-Malo, Benjamin Colin du Morbihan, Picquet de la Nièvre, Seigneuret de Fontainebleau et enfin Édouard Bonnet-Duverdier, l’un des amis des Hugo. L’attentat devait être commis aux Tuileries, avant la fin du mois. La seule victime — bien réelle — du complot fut un polonais, Charles-Michel Funck, qui, en août 1853, s’était risqué à passer en France avec un faux passeport jersiais et se fit prendre.

Le 30 novembre 1853, Colin fit partie des proscrits qui lancèrent L’Homme, journal de la Démocratie Universelle, à l’occasion du 23e anniversaire de la Révolution de Pologne. Il fut l’un de ceux qui y firent un discours. Il prit la parole après le général lituanien Bulharin, le polonais Jancewitz, le romain Louis Pianciani, le jersiais Wellmann, les français Joseph Cahaigne et Jean-Claude Colfavru, et avant Xavier Durrieu, Pierre Leroux, un pasteur protestant et Victor Hugo. Il fut l’un des rédacteurs de L’Homme. Dans son numéro du 19 avril 1856, il publia un article dans lequel il définissait sa conception du pouvoir, inspirée de celle de Proudhon. Il était contre tout pouvoir, autorité ou gouvernement concentré entre les mains de chefs et considérait que la vraie démocratie consistait dans le pouvoir de tous, la pantocratie, autrement dit l’anarchie.

Le 17 octobre 1855 Colin fit partie des 36 signataires de la protestation rédigée par Victor Hugo et adressée au gouvernement anglais contre l’expulsion de Charles Ribeyrolles, du colonel romain Louis Pianciani et de Philippe Thomas de l’île de Jersey. Cet acte entraîna l’expulsion de l’île de tous les signataires de la protestation. Expulsé de Jersey en même temps que Victor Hugo, il le suivit à Guernesey. Il résidait en 1858 à Saint-Pierre Port, 9 Fountain Street. Toujours considéré comme l’un des proscrits les plus dangereux, il restait sous la surveillance d’espions et mouchards du préfet de police Pietri, comme l’atteste une lettre adressée à son ami Ratier à Jersey. Colin dénonça d’ailleurs cette surveillance dans une lettre publiée dans le Guernsey Star, ce qui lui valu un procès en diffamation devant la Royal Court de la part d’un certain Édouard Morin qu’il accusait d’être un agent secret de la police française. Il se maria le 20 juillet 1859 en l’église anglicane de Saint-Pierre-Port avec Léontine Yvon, fille de Charles Yvon, de Valognes (Manche), qui résidait à Jersey.

Amnistié par la loi du 16 août 1859, il aurait pu revenir librement en France mais préféra revenir à Jersey en octobre. Le lieutenant-gouverneur, estimant que l’ordre d’expulsion de 1855 était toujours en vigueur, le fit arrêter pour être arrivé illégalement. Cependant la cour royale, dans sa séance du 15 octobre, déclara l’arrestation illégale, ce qui permit à Colin de demeurer à Saint-Hélier où il s’installa comme professeur et hôtelier. Dans The Jersey Independent and Daily Telegraph il fit paraître, entre novembre 1859 et février 1860, des annonces où il se présentait comme « bachelor of arts, ex-professor of the French University, and author of several literary works » et se proposait de donner des cours de français. Selon les recensements de 1861 et 1871, il tenait l’Hôtel de France au 20, Donstreet, avec sa femme Léontine et une jeune domestique jersiaise, Ann War. Il restait en relation avec Hugo à qui il adressa, en 1865, un poème louant son initiative de donner un dîner de Noël à des enfants pauvres. Sa relation de jeunesse Gabriel Hugelmann qui avait divergé politiquement, reprit contact avec lui dans une lettre, datée du 2 septembre 1867, où il lui annonçait rompre avec le gouvernement de Bonaparte en qui il avait cru.

Mettant de côté son militantisme politique, il ne semble plus s’être intéressé dès lors qu’à la technique de la navigation. Il écrivit même à Napoléon III au sujet d’une invention qu’il avait faite concernant la propulsion des navires. Il aurait fait également des essais d’un sous-marin.

À la fin de l’Empire il reprit des activités journalistiques et politiques en correspondant avec le Phare de la Loire et en publiant un hebdomadaire satirique, La lanterne magique, édité à Saint-Hélier, 2, place royale, de 1869 à 1872. Selon ses propres mots c’était un journal comique comme The Punch de Londres ou Le Charivari de Paris, feuilles critiquant les ministères et les hommes publics. Le ton du journal lui attira un public mais aussi des ennemis parmi les proscrits et les jersiais, comme l’attestent les faits-divers suivant :

En mars 1872 il s’en prit à Jean-Thomas du Jardin, membre des États de Jersey et ex-centenier de Saint-Hélier, connu pour son hostilité aux proscrits et ses sympathies pour le régime de Napoléon III. Les proscrits le considéraient, non sans raisons, comme un ancien mouchard de la police impériale (Voir Eugène Alavoine) et lui reprochaient son implication dans l’expulsion de 1855. Colin, qui l’appelait ironiquement « mon ami », lui reprochait aussi d’avoir usé de son influence, en 1861, pour lui refuser la licence de vendre de la bière et du cidre dans son hôtel. À parution de l’article dans La Lanterne magique Du Jardin se considéra comme ridiculisé et, selon le français Charles Comaille, aurait voulu se venger en lui tirant dessus. L’affaire fut portée devant la justice mais le témoin de l’affaire ayant fait défaut, le juge prononça un non-lieu.

Quelques mois plus tard Colin fut victime d’une agression, cette fois-ci d’un proscrit, pour des raisons similaires. Un ex-communard nommé Auguste Gandin avait publié une annonce où il proposait de donner des cours de « chimie de ménage ». L’expression amusante inspira un article à un autre communard, Gesner Rafina, qui le fit publier par Benjamin Colin par l’intermédiaire de Jules Bergeret. Bien que son nom ne soit pas cité dans l’article, Gandin s’estima offensé et, le 29 juillet 1872, agressa Colin en le frappant par derrière, en le terrassant et lui donnant des coups de pieds et de poings. Il ne s’arrêta que grâce à l’intervention d’un passant anglais. Colin fut ensuite secouru par ses amis Bergeret, Rafina et Alavoine qui se tenaient non loin. Gandin fut traduit le lendemain devant la Cour royale de Jersey. Le juge, considérant que l’article grossier, immoral et outrageant envers Gandin, constituait une provocation, condamna l’agresseur à une simple amende de 5 shellings. Selon la Gazette des tribunaux cette amende fut immédiatement payée par le public, majoritairement hostile à Benjamin Colin et à son journal.

Ces faits contribuèrent sans doute au départ de Colin qui quitta Jersey pour Paris en décembre 1872. Il s’y investit dans le mouvement coopératif en participant à la création de la Bibliothèque coopérative du XVIIIe arrondissement de Paris. À ce titre il assista comme délégué aux séances du Congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876, avec Jean Barberet et Viollet. Il résidait alors 3, rue Fauvet.

Il s’investit également dans la défense des victimes du coup d’État du 2 décembre 1851. En 1872, alors qu’il résidait encore à Saint-Hélier, il envisageait déjà une action en dommages et intérêts comme l’atteste une lettre adressée au Courrier de Bretagne. Il créa ensuite un « Comité des proscrits du Deux-Décembre » dont il était le secrétaire, qui lança, entre 1878 et 1881, plusieurs pétitions en faveur d’une loi de réparation qui fut votée le 30 juillet 1881. Il obtint pour lui une pension de 1000 francs. Après le vote de la loi il œuvra pour son application avec la création d’un hebdomadaire, Le Proscrit du Deux-décembre. Journal des intérêts des victimes du coup d’État, qui fut publié jusqu’à son décès.

Il fut enterré civilement au cimetière parisien de Saint-Ouen, le 17 juillet 1884. À sa mort se forma un comité pour l’érection d’un monument à sa mémoire pour son action en faveur de la loi de réparation de 1881. Le trésorier de ce comité était Jean-Baptiste Rouillard, 40 rue Trézel à Paris. Le monument fut inauguré l’année suivante dans le cimetière de Saint-Ouen.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article28914, notice COLIN Benjamin, Joseph [COLIN Joseph Marie Benjamin] par notice complétée par Gauthier Langlois, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 21 novembre 2020.

Par notice complétée par Gauthier Langlois

ŒUVRE :
- Principaux articles et brochures : Primevères, poésies, Vannes, impr. de N. Lamarzelle, 1847. — La Sainte-Alliance des peuples, Vannes, impr. de N. Lamarzelle, 1848. — L’Agonie du vieux monde, Vannes, 1849. — Un Breton aux Proscrits, Vannes, 1850. — Monsieur Crédit, dialogue entre Pierre et Paul, Vannes, impr. de Quennec, 1850. — Le Prêtre, Vannes, impr. de Quennec, 1850. — Aux aboyeurs du parti clérical, Nantes, impr. de V. Mangin, 1850. — La Vérité sur le Deux-Décembre, s.l.n.d. — Liste des proscrits de Jersey qui sont rentrés en France à la suite de demandes en grâce, s.l.n.d. [Jersey 1853]. — Petite Litanie à l’usage des républicains caducs, s.l.n.d. — À la France. (Appel à la révolution), s.l.n.d. — Le prétendu complot d’empoisonnement de Louis Napoléon Bonaparte. Lettre de Benjamin Colin, Guernesey chez Le Lièvre, 1858, 16 p. — « À Victor Hugo. À propos de son dîner de Noël à des enfants pauvres » [Poésie], Chronique de Jersey, janvier 1865. — La police de l’Empire dans les îles de la Manche, Paris, impr. de Rinuy, 1876. — Un proscrit du deux décembre, Paris, impr. de Rinuy, 1878.
- Journaux : La lanterne magique [hebdomadaire], Saint-Hélier, 1869-1872. — Le Proscrit du Deux-décembre. Journal des intérêts des victimes du coup d’État, [hebdomadaire], Paris, 1881-1885.

SOURCES :
Presse :
- L’Indépendant du Morbihan, 5 février 1850, 9 février 1850, p. 1 et 4, 15 février 1850, 22 février 1850, 26 février 1850, 1er mars 1850, 5 mars 1850, 29 mars 1850.
- La Bretagne, organe des libertés municipales, 9 février 1850, 16 février 1850, 20 février 1850, 23 février 1850, 2 mars 1850, 31 août 1850.
- L’Abeille de Lorient, 24 février 1850, 3 mars 1850, 10 avril 1853
- Le Lorientais, journal politique, judiciaire, commercial, maritime et littéraire, 24 novembre 1850, p. 3. 28 novembre 1850.
- La Liberté, journal du Morbihan, 24 mars 1850.
- La Concorde du Morbihan, 24 février 1850, 28 février 1850, 21 mars 1850, 7 décembre 1851.
- Le Journal des villes et des campagnes, 27 novembre 1850.
- Le Haro : national normand, 31 décembre 1850.
- Nouvelle chronique de Jersey
- The Jersey Independent and Daily Telegraph.
- La Comédie, 21 octobre 1859.
- Le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 22 octobre 1859.
- La Gazette de France, 22 octobre 1859
- La Gironde, 19 juillet 1865.
- Le Phare de la Loire, 16 juillet 1865, 3 octobre 1882.
- La Gazette des tribunaux, 9 août 1872, 19 août 1872.
- Le Courrier de Bretagne, 28 février 1872, p. 3.
- L’Intransigeant, 18 juillet 1884.
- La Petite République, 22 février 1885, 16 janvier 1889.
- Le Progrès du Morbihan, 5 septembre 1900, 19 septembre 1900, 22 septembre 1900, 29 septembre 1900, 3 octobre 1900, 6 octobre 1900, 10 octobre 1900.
- L’Avenir du Morbihan, 18 novembre 1882.
- Autres sources : Archives du Morbihan, Acte de naissance. Archives de Paris, Transcription du 24 juin 1884 sur les registres de Paris XVIIIe de l’acte de mariage passé à GuerneseyNotice auteur Bnf. —Alphonse-Marius Gossez, « Deux documents relatifs à la surveillance politique des proscrits de l’Empire réfugiés à Jersey », Revue d’histoire du XIXe siècle, tome 28, n° 138, Septembre-octobre-novembre 1931 p. 135-138. — Jean-Louis Debauve, « La presse morbihannaise sous la IIe République », dans Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, année 1949. — Pierre Angrand, Victor Hugo raconté par les papiers d’État, Paris, 1961, p. 92. — Victor Hugo, Œuvres complètes de Victor Hugo. Actes et paroles. 2 publiées par Paul Meurice, puis par Gustave Simon, 1937-1940, p. 123-125. — Émile Témine, « Un journaliste d’affaires : Gabriel Hugelmann, propagandiste au service de Napoléon III et homme de confiance de Thiers », Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 18, n° 4, octobre-décembre 1971, p. 610-629. — Séances du Congrès ouvrier de France. Session de 1876 tenue à Paris du 2 au 10 octobre, p. 60. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, « Collin - Benjamin », Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013.

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