Ouvrier chapelier à Épinal (Vosges). Signataire comme secrétaire, le 12 novembre 1843, d’un projet de statuts d’une Bourse des ouvriers approprieurs chapeliers, société de secours mutuels. Elle comportait une sorte d’assurance chômage, ce qui lui valut l’opposition de l’administration. Le préfet écrivit en effet au maire le 11 mars 1844 : « Son Excellence [le ministre] me fait observer en première ligne que la société aurait tout à la fois pour but de secourir ceux de ses membres qui se trouveraient malades ou sans ouvrage. Cette dernière disposition ne peut être maintenue, car le ministère de l’Intérieur ne l’a admise ni à aucune époque ni pour quelque société que ce soit, et il ne permet la mutualité de secours que dans les seuls cas de maladie, d’infirmités et de vieillesse ». Comme le maire autorisa l’association, il est probable que les statuts furent adoptés après modification.
Pour le règlement de la « Société de bienfaisance... » de 1829. voir Blaise*, Picot*, Poirot*.
SOURCE : Arch. Dép. Vosges, 8bisM 4.