Né en 1811 à Agen (Lot-et-Garonne). Ouvrier imprimeur sur étoffes travaillant, en 1848, chez un imprimeur parisien du passage Saint-Antoine, il professait des opinions communistes icariennes et, le 7 mai, il demanda à faire partie du convoi de septembre pour l’Icarie en se recommandant de Belguise* et de Fribourg*. Il projetait pour cela de vendre son mobilier et de liquider une petite succession venant de ses père et mère. Mais, le 24 juin, il se trouvait à la barricade du carrefour des rues de Jouy, de Fourcy et des Nonandières et tenta de tuer un capitaine de la garde nationale embusqué au coin des rues Saint-Antoine et de Jouy. Transporté, il revint en juin 1849.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 9761.