DEGRÈS Jean-Baptiste, Alfred

Demeurant à Paris, rue Labat (XVIIIe arr.) ; célibataire ou séparé de sa femme ; il avait été treize ans militaire et avait été libéré le 31 décembre 1852 comme caporal de 1re classe au régiment de sapeurs-pompiers ; depuis 1859, il était employé aux chemins de fer du Nord.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut capitaine au 154e bataillon de la Garde nationale ; le 18 mars 1871, il devint chef de bataillon. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 12 mars 1874, à la déportation simple, après une première condamnation par contumace, le 30 novembre 1872, devant le 10e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; sa peine fut commuée en quatre ans de prison (1876), puis remise.