Né en 1824 à Avrillé (Maine-et-Loire) demeurant à Trélazé (Maine-et-Loire). Ouvrier carrier, il participa, dans la nuit du 26 au 27 août 1855, à l’attaque de la gendarmerie de Trélazé. Il commandait une section d’émeutiers. Antérieurement à cette affaire, il avait déjà été poursuivi pour affiliation à la Marianne. Le 30 octobre 1855, le tribunal correctionnel d’Angers le condamna à deux ans de prison, 100 francs d’amende, cinq ans d’interdiction des droits civiques et à quatre ans de surveillance. En cour d’assises, le 16 octobre 1855, il fut condamné à cinq ans de prison. D’après une note manuscrite des Archives nationales, Coué exerçait le métier d’épicier et la cour d’assises ne le condamna qu’à un an de prison. Il était le cousin germain de Coué François, roulier à Avrillé.
Voir Attibert François*, Beaudouin Charles* et Secrétain Jean-Marie*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247 — BB 30/437. — Gazette des Tribunaux, 1er nov.1855, p. 1042. — La gazette des tribunaux, 10 mars 1854 p252. BNF.