Né dans la Creuse. Maçon et organisateur d’une grève des ouvriers de sa profession, à Lyon, ayant pour but la réduction de la durée du travail. Il fut condamné, le 13 mai 1850, par le tribunal correctionnel, à un mois de prison.
Sur les cinq condamnés, trois originaires de la Marche et deux du Lyonnais, le Marchois Courtillat, seul, était frappé d’un mois de prison ; les quatre autres s’en tiraient avec six jours de prison. Voir Giverneau Léonard*, Moncourand Pierre*, Nadaud Pierre*, Pichon Pierre*
SOURCE : Arch. Dép. Rhône, série U, Procès-verbaux des tribunaux correctionnels.