Né vers 1816 à Saint-Didier-sur-Arroux (Saône-et-Loire). Étudiant en droit ou en médecine, membre de la Société des Familles, Alexandre Daviot fut arrêté avec les autres fabricants de poudre rue de Lourcine (VIIIe arr., maintenant rue Broca, XIIIe et entra à Sainte-Pélagie le 11 mars 1836. Inculpé au procès des poudres d’août de complot contre la sûreté de l’État et de fabrication illicite et clandestine de poudre de guerre, il fut condamné à 3 mois d’emprisonnement et 3 000 F. d’amende. Il n’a pas interjeté appel et fut libéré le 8 novembre 1836. En 1848, Daviot fut membre de la Société Républicaine Centrale.
SOURCES : Arch. Dép. Paris (Seine), Registres d’écrou DY 8/9-2519. — Cour des Pairs, Affaire des 12 et 13 mai 1839. Rapport fait à la Cour par M. Mérilhou, Paris, Imprimerie royale, 1839-1840 (orthographié Daviat). — Le Moniteur Universel, 11 août 1836. — M. Dommanget, Auguste Blanqui et la révolution de 1848, Paris, Mouton, 1972. — L.-A. Blanqui, Œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993. — Note de J. Risacher.