Par Notice revue et complétée par Philippe Régnier
Industriel saint-simonien.
Industriel saint-simonien. Membre de la rédaction du Producteur en 1825. Decaen s’en retira peu après le départ de Cerclet* , sans motif déclaré, mais probablement en raison d’une radicalisation qui écarta aussi et notamment Adolphe Blanqui. Il ne réapparut parmi les saint-simoniens actifs qu’en 1833, lorsque, propriétaire et directeur d’une fabrique de porcelaine à Arboras, près de Givors (Rhône), il aida à trouver de l’embauche les militants parisiens venus dans la région lyonnaise pour faire l’expérience de la condition prolétarienne.
Decaen est le beau-frère de Mme Durval, une saint-simonienne qui tenait un cabinet de lecture à Lyon, ainsi que du saint-simonien Jules Sonnerat, époux d’une demoiselle Decaen à partir de 1839 au moins.
Par Notice revue et complétée par Philippe Régnier