Né à Bonnecourt (Haute-Marne) le 4 mai 1815. Médecin à Bonnecourt et maire de la localité, en septembre 1848, révoqué en 1851 pour les opinions socialistes qu’il n’avait cessé de professer. Il fut condamné, par la Commission mixte départementale en 1852, à la surveillance de la police, puis interné. Finalement, il fut gracié, tout en continuant à être considéré, sous le Second Empire, comme capable de devenir un redoutable chef de parti. Voir Arnaud François*.
SOURCES : Arch. Dép. Haute-Marne, 61 M 27, 91 M 1. — Journal de Chaumont, L’Écho du Peuple, 1852.