Né vers 1834. Ouvrier cordonnier, rue Saint-Denis, à Paris. Il avait été arrêté, le 8 juillet 1849, pour avoir lacéré des affiches électorales du parti conservateur. Le 13 septembre 1850, il avait été condamné à un mois de prison, pour affiliation à une société secrète. Après le coup d’État, il fut l’objet d’une sanction (on ignore laquelle). En octobre 1852, il se cachait sous le nom d’Antoine. Il fit partie du Comité révolutionnaire de Biotière et Raynaud et fut arrêté le 9 juin 1853. Voir Raynaud André.
SOURCE : Arch. PPo., A a/434.