Né à Bort (Corrèze), le 8 décembre 1819 ; fils de François Delile, gendarme. Sans profession, célibataire, Jean-Baptiste Delile a été condamné en 1849 à 25 francs d’amende pour port d’armes prohibées et poursuivi pour cris séditieux : « Vive la République démocratique et sociale ! » Il fut acquitté par la cour d’assises. En 1852, il fut condamné à un mois de prison pour rébellion. « Immoral et dangereux a commis un acte de rébellion, en décembre 1851, envers un gendarme présumé porteur d’une dépêche du gouvernement, en cherchant à soulever la population contre lui. » Delille fut encore transporté en Algérie en février 1858, en vertu de la loi de sûreté générale.
SOURCES : arch. Dép. Corrèze, série M. — E. Ténot et A. Dubost, Les Suspects en 1858, Paris, 1869. — Note de G. Beaubatie.