DELORME Jean, Camille

Né à Bœn (Loire), dessinateur dans la rubanerie à Saint-Étienne.
Il prit la parole avec Caussidière et Bigot au banquet des passementiers de Saint-Étienne (Loire), organisé le 8 septembre 1833 en présence de Garnier-Pagès aîné.
La corporation des passementiers était alors en pleine effervescence à Lyon comme à Saint-Étienne, et il y avait des rapports entre les ouvriers des deux villes. Le 10 novembre 1833, les Mutuellistes de Lyon invitèrent leurs camarades stéphanois à un grand banquet à Givors (Rhône) : soixante passementiers de Saint-Étienne et vingt de Saint-Chamond y auraient retrouvé cent cinquante de leurs amis lyonnais.
Voir Baune E.*
Delorme fut nommé commissaire de police à Saint-Denis (Seine) après la révolution de Février 1848. Révoqué, il reprit son activité à Saint-Étienne où il resta en relation avec les hommes politiques de l’opposition. La police pensait qu’il recevait des subsides de la Montagne, parce qu’il ne travaillait pas, et était entièrement pris par la propagande. Emprisonné en 1849, il était naturellement sur la liste des suspects en 1851. Il fut gracié le 19 janvier 1852, envoyé en résidence surveillée au Bessat (Loire). Il fut gracié le 29 mai suivant. Voir Gachet*, Maygre*, Reverchon P.*, Tiblier Pierre*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article29739, notice DELORME Jean, Camille, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Dép. Loire, 10 M 37, 48, 50, 80 et 93 M 2.

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