Né le 21 prairial an IV (9 juin 1796) à Saint-Jacques-de-Thouars (Deux-Sèvres), mort le 31 mars 1859 à Thouars (Deux-Sèvres) ; menuisier ; affilié à La Marianne.
Fils de René Deniau, sabotier, et de Marie-Anne Jusseaume, fille d’Etienne, cordonnier à Thouars, Benjamin Deniau était menuisier à Thouars.
Il fut condamné le 13 septembre 1856 à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Bressuire, pour affiliation à la société secrète la Marianne.
Célibataire, il mourut à l’hôpital de Thouars.
Voir Arnault Philippe-Auguste, pour la liste des « Marianneux » des Deux-Sèvres.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/417, P. 1411. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, Registre des jugements du tribunal de Bressuire, année 1856 ; état civil de Saint-Jacques et de Thouars. — Notes d’Alain Dalançon.