DESLANDES Alexandre

Né le 21 avril 1831 aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) y demeurant. Ouvrier carrier, célibataire (il se maria durant sa détention). Il prit part à l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Il fut condamné, le 22 octobre 1855, à dix ans de détention, peine commuée, le 24 novembre 1855 en dix ans de prison. Le tribunal correctionnel d’Angers lui infligea, le 5 novembre 1855, deux mois de prison et cinq ans d’interdiction de séjour, mais en prononçant la confusion des peines. Il bénéficia d’une remise de cinq ans en août 1857, en raison du fait que ses frères et son beau-frère, « sans y être aucunement sollicités », avaient, peu auparavant, voté et fait voter de la manière la plus ostensible pour le candidat gouvernemental (rapport du Garde des Sceaux, 10 juillet 1857), puis de la remise du reste, le 21 novembre 1858, la surveillance demeurant maintenue. Antérieurement à l’affaire de la Marianne, Deslandes avait subi deux condamnations : quatre jours de prison en 1850 à Angers pour coups et blessures, quatre mois de la même peine en 1852 à Angers pour rébellion.
Voir Attibert François*, Bellanger François* et Flon Louis*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article29921, notice DESLANDES Alexandre, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247, BB 30/437. — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855 et F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 109.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable