DEWARLEZ Louis, Apollon

Né à Lille (Nord), en 1810, mort le 24 octobre 1867, à Roubaix (Nord). Il fut successivement ouvrier serrurier, cabaretier, à nouveau serrurier, poêlier et fumiste. Démocrate-socialiste, il était membre de la société coopérative l’Humanité.
En 1848-1849, il tenait le cabaret la Guillotine, rue des Trois-Couronnes, à Lille, qui était le « quartier général des partisans de Bianchi* et de Dutilleul* ».
La police le ferma parce que, pour le Carnaval de 1849, les Montagnards lillois y avaient décapité le mannequin du prince-président.
Le 4 décembre 1851, au siège de l’Humanité, il tenta d’organiser la résistance au coup d’État. Voir Lebrun Auguste*. Il fut arrêté et interné dans le Pas-de-Calais, puis dans la Lozère.
Ultérieurement, la police continuait à le surveiller avec inquiétude parce que, poêlier et fumiste, il était titulaire de deux brevets d’invention pour un appareil de chauffage et pour une machine à battre le grain. Il n’en fallait pas plus pour qu’il fût soupçonné en 1858 et en 1860 de participer à la fabrication de machines infernales.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30021, notice DEWARLEZ Louis, Apollon , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Nord, M 140/27, M 140/34 et M 141/77. — H. Verly, Souvenirs d’une vieille barbe, Lille, 1892, p. 22. — Assoignon, Lille et le quartier Saint-Sauveur, Lille, 1898, p. 272.

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