Ouvrier en soie qui avait travaillé à Saint-Étienne (Loire), antérieurement à 1837. Cette année-là, on signalait sa présence dans la ville comme anormale et dangereuse à cause du chômage. On le soupçonnait de vouloir organiser un mouvement.
Condamné politique amnistié en 1843, il demandait à revenir à Saint-Étienne, au mois de mai. Mais le sous-préfet de Saint-Étienne lui refusait un permis de séjour. Il y avait de nouveau du chômage dans la soierie et la police jugeait toujours suspectes les intentions de Didier. Existe-t-il un rapport avec Didier Jacques, Philippe* ? Voir ce nom.
SOURCE : Arch. Dép. Loire, 10 M 25.