DIDION

Né le 28 janvier 1803 à Charmes (Vosges ?), il entra à Polytechnique en 1820 et à l’École des ponts et chaussées en 1822, dont il sortit premier, resta attaché à la construction du canal latéral à la Loire de 1828 à 1832, qui nécessitait de nombreux travaux très importants. Le préfet de l’Allier lui attribuait « une sagacité remarquable et une fermeté modérée qui décèle une maturité aussi précoce que rare ». Résidant alors à Moulins, Didion avait fait beaucoup d’adeptes à la doctrine saint-simonienne, tout en restant en dehors du mouvement (il avait été du parti doctrinaire). En correspondance avec Michel Chevalier*, à qui il reproche d’être « trop dogmatique..., libéral..., [de faire] chorus avec [le mouvement] contre le milieu. Nous voulons rester étrangers, dans l’intérêt même de la doctrine ». Son départ en mai 1832 marqua le déclin du groupe. Il rejoignit son ami Talabot à Alès (Gard) et finit directeur du Paris-Orléans. Il restera lié à Enfantin*. Voir Boucaumont*, Drouot*, Job*, Jullien*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30046, notice DIDION, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 7 janvier 2017.

SOURCES : Guy Thuillier, « Les saint-simoniens à Nevers de 1831 à 1832 », Actes du quatre-vingt-onzième congrès national des Sociétés savantes, Rennes, 1966, section d’Histoire moderne et contemporaine, tome III, de la Restauration à la deuxième guerre mondiale, Paris, Bibl. Nat., 1969. — Note de J. Risacher.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable