Militant néo-babouviste lyonnais vers 1835. Il participa à l’action de la Société des Fleurs fondée à Lyon par Joseph Benoît, et établit les contacts entre ce groupement et la Société des Familles de Blanqui, Barbès et Martin Bernard.
Il rompit avec ses amis qui ne toléraient pas ses tendances bonapartistes et, cependant, figura au Comité révolutionnaire de l’Hôtel de Ville de Lyon en février 1848. Voir Blanc Antoine et Maurin.
SOURCES : J. Benoît, Confessions d’un prolétaire. Manuscrit Arch. Mun. Lyon, M/302. — J. Godart, Journal d’un bourgeois de Lyon en 1848, Paris, 1924.