Né en 1820 à Fontaine-Denis-Nuisy (Marne) ; courtier en librairie à Paris ; républicain.
Arrêté en 1831 pour mendicité, en 1835 pour émission de fausse monnaie et renvoyé, arrêté le 5 juin 1839 pour l’insurrection parisienne des 12 et 13 mai, il fut libéré par la Cour des pairs, et subit seulement cinq jours de prison pour outrages aux agents. Poursuivi en 1844 pour filouterie, il fit également six jours de prison en janvier 1847 pour rébellion. Combattant de Février 1848, il fut un des premiers à pénétrer dans les Tuileries où il protégea les diamants de la Couronne, puis il rejoignit la préfecture où il fut élu capitaine par les Montagnards.
Courtier en librairie en décembre 1851 et demeurant, 11, rue Neuve-Popincourt, il était avec Pornin et d’autres, rue du Temple et rue Aumaire, qui marquaient les endroits où devaient se construire les barricades. Ses antécédents lui valurent d’être transporté (« Algérie plus »).
Colporteur de livres en 1853 et demeurant toujours à son adresse de 1851, il fut appréhendé le 7 juin dans l’affaire du complot de l’Hippodrome. Voir Ribault de Laugardière*.
SOURCES : Arch. PPo., A a/434 et Arch. Min. Guerre, B 688. — Marc Caussidière, La Révolution de février. Mémoires de Caussidière, ex-préfet de police et représentant du peuple, Bruxelles, Société Typographique Belge, 1849, 396 p.