DRIVON

Nom de deux frères, maîtres ouvriers ou chefs d’atelier à Lyon à la fin de la Restauration et au début de la monarchie de Juillet, actionnaires du journal mutuelliste L’Écho de la Fabrique ; l’un d’eux ou tous les deux vinrent se fixer à Saint-Étienne (Loire) où fut publiée, en janvier 1832 sous le nom de S. Drivon, passementier, une Exposition descriptive de la fabrique de rubans. (Cour des pairs. Affaire d’avril 1834, Paris, Dépôt central de la Librairie, 1835).
Voir Berger*, Blanc (de Lyon, chef d’atelier), Falconnet*, Vidal A.*
Les frères Drivon (ou encore Drevon) étaient originaires de Saint-Étienne (Loire). Le lieutenant de gendarmerie en résidence dans cette sous-préfecture écrivait au sous-préfet de Saint-Étienne, le 13 juillet 1833 : « On a mis dans leurs mains [celles des passementiers] un ouvrage écrit par un mauvais drôle autrefois employé à l’École des Mines. »
Il semble que le retour définitif des frères Drivon à Saint-Étienne n’ait eu lieu qu’en octobre 1833. Les autorités de la Loire étaient invitées à les surveiller comme Mutuellistes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30180, notice DRIVON, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 28 septembre 2021.

SOURCE : Arch. Dép. Loire, 92 M 2.

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