DUBARRY Jean, Narcisse

Né à Campan (Hautes-Pyrénées), probablement le 29 octobre 1809, mort à Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées), le 10 juin 1856. Il fit ses études de droit à Paris et devint avocat en 1832. Il s’inscrivit au barreau de Bagnères-de-Bigorre qui le choisit quatre fois comme bâtonnier. Ses opinions de « républicain de la veille », selon lui, du lendemain selon les autres, lui valurent d’être nommé commissaire du Gouvernement provisoire, à Tarbes avec Soubies et Vignerte. Le 23 avril 1848, il fut élu député à la Constituante dans les Hautes-Pyrénées, le troisième sur six par 30 342 voix. Il siégea avec l’extrême gauche. Il vota contre la loi sur les attroupements, contre les décrets restreignant l’activité des clubs, contre la proposition Proudhon sur l’impôt sur le revenu et le crédit gratuit, contre les poursuites à l’égard de Louis Blanc et de Caussidière, pour l’abolition de la peine de mort, pour l’impôt progressif, pour l’inscription du droit au travail dans la Constitution, contre l’ordre du jour de félicitations au général Cavaignac, contre l’envoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour, pour l’amnistie générale, contre l’interdiction des clubs. Il fut absent par congé à partir du 21 avril 1849 et il abandonna alors la vie politique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30204, notice DUBARRY Jean, Narcisse , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 10 janvier 2018.

SOURCE : Robert, Bourloton et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français.

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