DUBOR Jean-Marie

Typographe à Agen (Lot-et-Garonne), Jean-Marie Dubor fut impliqué dans le « complot » icarien de Toulouse en 1843. Il accompagnait partout Gouhenant à Condom en septembre 1841. En janvier 1843 il guida Laponneraye à Auch, Condom, Nérac, Agen. Il affirmait tous les jours qu’il fallait marcher tête baissée vers le progrès, traitait de peureux ceux qui refusaient de l’imiter et profita de son séjour à L’Isle-Jourdain (Gers) pour écrire sur les murs de la prison : « Louis-Philippe, tu mourras ! » Il fut inculpé avec les icariens de 1843 — voir Gouhenant — de détention d’armes et condamné à dix-huit mois de prison.
Voir Lamarque L., Manein B.
En 1846, il se réfugia en Espagne. Il appartenait au cercle des Travailleurs d’Agen en 1849. Il participa à la résistance armée au coup d’État du 2 décembre 1851, fut transporté en Algérie et amnistié en 1853, lors du mariage de Napoléon III. Voir Labau J. et Davezac J.