Né à Paris le 3 février 1808. Chirurgien militaire jusqu’en 1835, il s’établit médecin à Paris en 1841 et pratiqua la médecine en amateur pour les pauvres. Combattant de Février, lieutenant de la garde nationale, dont il démissionna bientôt, il était, en 1848, membre du club de la Révolution et, avec Hubert qui le présidait, du club du Progrès. Délégué au Comité démocratique socialiste pour les élections de la Seine en 1850, il s’occupait surtout de littérature et était l’auteur d’une traduction remarquée de Juvénal. Arrêté en décembre 1851 comme « meneur du parti révolutionnaire », il fut libéré.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 417.