Ouvrier fondeur à l’Usine Schneider, au Creusot (Saône-et-Loire). Candidat ouvrier soutenu par les dirigeants de la société Schneider et Cie aux élections législatives partielles en Saône-et-Loire, le 4 juin 1848. Il déclarait dans sa profession de foi : « ... Je désire de tout mon cœur arriver à la régénération de la Société, et surtout à celle de la classe laborieuse à laquelle j’appartiens [...] mais toujours par des moyens d’ordre et de conciliation. Je ne suis pas d’avis de retourner l’échelle sociale ; je ne veux pas plus d’aristocratie ouvrière que d’aristocratie bourgeoise. Ce que je veux, c’est qu’au banquet de la République chacun ait une place... »
SOURCE : Le National de Saône-et-Loire, 1er juin 1848.