Né en 1812 à Ménerbes (Vaucluse). Cafetier à Ménerbes à la fin de la Seconde République. Il avait fait de son café le lieu de réunion des Montagnards. Il procédait lui-même aux affiliations à la société secrète qu’il dirigeait. Il avait la réputation d’un « anarchiste violent ». Inquiété à propos du procès de Lyon en 1850 — voir Gent A.* — il ne fit pas l’objet de poursuites publiques faute, pour la police, d’avoir trouvé un minimum de preuves contre lui. En décembre 1851, la riposte armée au coup d’État partit de chez lui et gagna les villageois de Ménerbes. Il fut d’abord condamné à l’emprisonnement en Algérie. En 1854, sa peine fut commuée en internement dans l’Isère.
SOURCE : Arch. Dép. Vaucluse, série M.