Né en 1819, vice-président, dans l’été 1840, d’une coalition des ouvriers serruriers mécaniciens de Paris qui réunit jusqu’à deux mille manifestants devant une entreprise considérée comme particulièrement hostile aux revendications des travailleurs. Il fut condamné, le 27 octobre, à deux ans de prison, ainsi qu’un autre « moteur » de la coalition. Trois manifestants de la même profession furent condamnés à trois mois de prison, cinq à deux mois, un à six semaines et onze à un mois. Voir Pelletier Alexandre*
SOURCE : Arch. Nat. BB 21 439 à 448, dossier de demande de grâce. — Gazette des Tribunaux, 28 octobre 1840.