Sabotier à Chemillé, près de Saumur (Maine-et-Loire). Condamné à mort comme complice du général Berton dans une conspiration tendant à renverser le gouvernement des Bourbons. Il vit sa peine commuée en vingt ans d’emprisonnement, le 30 janvier 1823, mais mourut en prison. La conspiration du général Berton faisait une large place, à côté des éléments proprement militaires et bonapartistes, aux républicains (le docteur Caffé montera sur l’échafaud à Poitiers en criant « Vive la République » !), et, par ceux-ci, aux revendications sociales et démocratiques, qui avaient été particulièrement précisées en ce qui concernait le sort des simples soldats.
SOURCE : Arch. Nat., BB 3/173.