DURIEU de Madron Ferdinand

Né à Monestier, canton de Briançon (Hautes-Alpes). Marié, il avait un enfant en 1851. Son père, Marguerite Durieu de Madron, officier en retraite, était mort en 1838. La famille s’était établie à Saverdun (Ariège) quand il n’avait pas encore sept ans. Il habitait Toulouse depuis 1834, rue Peyras, n° 3, où il était tailleur d’habits, chez Paratgé. Il était signalé comme appartenant au « parti socialiste » ; au cours d’un banquet à Blagnac (Haute-Garonne), en mars 1851 — voir Campistron Alexandre* —, il prononça des propos « dangereux » : « Il nous reste encore de la poudre et des balles de Février pour le président de la République : À bas Louis-Napoléon Bonaparte ! » ; et encore : « Vive la République démocratique et sociale ! » Lors de son procès en juin-juillet 1851, il nia avoir tenu ces propos.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30534, notice DURIEU de Madron Ferdinand , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Dép. Haute-Garonne, w U 16, n° 5.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable