ESPAGNE Véturie

Née le 3 août 1798 à Compiègne (Oise), le 12 décembre 1867 à Mey (Moselle), dans la maison familiale, au château Espagne ; saint-simonienne.

Fille d’un comte et général de l’Empire (cuirassiers), mort au combat à Essling (Autriche) le 21 mai 1809 (Jean-Louis-Bergite Espagne, né à Auch le 16 février 1769), saint-simonienne, élue au « troisième degré » le 8 juillet 1831, Véturie Espagne fut directrice de la propagande ouvrière saint-simonienne dans les VIe et VIIe arrondissements (anciens) de Paris en 1831. Choquée par les discussions sur la morale qui entraînèrent le schisme de Bazard en novembre 1831, elle se réfugia dans sa région d’origine, à Metz. En janvier 1832, elle fit acte allégeance à Enfantin, mais, le mois suivant, elle se reprit et lui signifia une rupture définitive en se déclarant incapable de « trouver la force nécessaire pour marcher dans la voie nouvelle ». Voir Mme Dumont*.

Elle avait trois frères (dont un lieutenant de Cuirassiers, blessé à Waterloo) et trois sœurs dont l’une, Clara, épousa le compositeur Camille Durutte.

Elle décéda le 12 décembre 1867 à Mey (Moselle), dans la maison familiale, au château Espagne (toujours dans la famille semble-t-il), sans progéniture.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article30670, notice ESPAGNE Véturie , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 octobre 2014.

SOURCES : Bibl. de l’Arsenal, Fonds Enfantin, ms. 7 608/112 et 7 793/8, et Fonds A. Petit, ms. 150313/331-332. — Note de Philippe Régnier. — Notes de Philippe Grampeix.

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