Par Pierre Baudrier
Né vers 1793 à Antibes. Musicien. Insurgé des 5 et 6 juin 1832.
Facconi fut renvoyé de la garde nationale au début de l’année 1832, pour des raisons inconnues. Il fut arrêté après l’insurrection des 5 et 6 juin pour avoir pillé de la poudre à la caserne des Vétérans. Sa condamnation fut sévère : six ans de réclusion sans exposition (20 septembre 1832).
Voir François Pétet.
Au sortir de Clairvaux, après la grâce générale de 1837, il fut mis en résidence à Troyes, comme prisonnier d’État, à l’Hôtel du Sauvage. Ayant rompu son ban, il fut condamné à 2 mois de prison.
André-Jean Tudesq voit en lui un « agent secret ».
Par Pierre Baudrier
SOURCES : Bibl. Hist. de la ville de Paris, manuscrit 1213. — Arch. Nat., BB 18/1330, CC/597. — Gazette des Tribunaux de la Gironde, 15 avril 1837, p. [4]. – Journal des débats politiques et littéraires, 18 décembre 1838, p. 3, 3e col. — P. 72 de André-Jean Tudesq, Police et État sous la Monarchie de Juillet, pp. 59-81 In L’État et sa police en France (1789-1914), Genève, Droz, 1979.- 213 p.- (Centre de recherches d’histoire et de philologie de la Ive Section de l’École Pratique des Hautes Etudes ; 5. Hautes Études Médiévales et Modernes ; 33). — Notes de Thomas Bouchet.